jeudi 8 avril 2010


Comme Jacques Roche, le journaliste Wanel Fils était un homme intègre et courageux. Il avait presque tout seul dans son émission One Respe de Radio Galaxie expose la corruption, l'inefficacité, l'incompétence et la politique Grangou Klowox mene par le gouvernement de l'ancien Premier Ministre Jacques Edouard Alexis. Soixante trois deputes corrompus avaient le 28 Février 2008 a l'encontre de la volonté populaire donne un vote de confiance, approuvant la corruption et la politique Grangou Klowox d'Alexis.
Deux semaines plus tard les Haïtiens se révoltèrent contre Alexis et les corrompus. Les manifestant n'ont pas cru aux paroles de Rene Preval qui aux yeux de tous a perdu sa crédibilité depuis 2008.
La mobilisation et les manifestations des jeunes des Cayes, de Port-au-Prince, de Petit Goave et des autres villes du pays ont porte le Sénat de la République le 12 Avril 2008 a convoque et révoqué Jacques Edouard Alexis.
Jacques Edouard Alexis avait été Premier ministre pendant quatre ans, sa gestion des dossiers économiques, sociaux et politiques du pays a été une catastrophe. Alexis a une très grande responsabilité dans l'échec de la décennie.
Son incapacité de mettre en place des institutions au service de la collectivité aura des conséquences graves sur le peuple Haïtien le 12 Janvier 2010. Ces manquements ont coûte très cher aux familles Haïtiens le 12 Janvier.
En ce 7 Avril 2010 nous avons une pensée spéciale pour le journaliste intègre Wanel Fils victime du tremblement de terre qui aujourd'hui s'il était en vie se battrait pour les 1.2 millions de citoyens sans abris parmi eux 65.000 femmes enceintes et 800.000 enfants menaces par 13 cyclones prévu pour cet été.

lundi 25 mai 2009

L’héritage politique de Jacques Roumain, un véritable rassembleur


En Haïti, l’année 2007 est depuis le 9 février décrétée Année Jacques Roumain. Conférences-débats, projection du film « Gouverneurs de la Rosée », suivant un roman posthume de Roumain, se multiplient. Dans ses Forums Libres du Jeudi, le Centre Pétion Bolivar donne la parole aux héritiers de cet illustre écrivain et homme politique haïtien du XXe siècle…
P-au-P, 27 Mars 07 . « L’héritage politique de Jacques Roumain » était au centre des débats, le jeudi 22 mars 2007 à l’hôpital Le Plaza, dans le cadre du « Forum Libre du Jeudi » organisé par le Centre Pétion Bolivar sous les auspices de la Fondation Friedrich Ebert.
« L’héritage politique de Jacques Roumain c’est la volonté de rassembler tous les courants politiques, les forces progressistes », a laissé entendre l’historien haïtien, Michel Hector, hospitalisé, qui, malheureusement, ne pouvait pas être présent physiquement au débat.
L’intervention de Michel Hector, qui vient d’être opéré, a été projetée sur grand écran à l’attention de l’assistance, dont des membres de la famille de Jacques Roumain ainsi que des hommes politiques.
Hector a présenté les deux dimensions de Jacques Roumain à partir de ses études sociales sur Haïti ainsi que son action politique durant ses 37 ans d’existence, de lutte politique et sociale pour une Haïti meilleure.
Pour l’écrivain Lyonel Trouillot, « le politique en Roumain a une énorme dimension idéologique ».
Trouillot a campé Jacques Roumain dans ses différentes facettes tout en invitant les jeunes Haïtiens, universitaires et autres, à lire les écrits journalistes de cet illustre intellectuel et homme d’Etat haïtien.
« Il faut mettre les textes journalistiques de Roumain à la disposition de la jeunesse », recommande-t-il.

Dans ses écrits, Roumain s’en prend au préjugé de couleurs, au mépris populaire, à l’Église catholique qui s’était lancée dans une campagne anti-superstitieuse dans le pays.
« Ne croyant en aucun Dieu, Roumain ne voulait qu’aucune religion soit dominante par rapport à d’autres », souligne Lyonel Trouillot.
Le côté humaniste de Jacques Roumain a été surtout abordé par son neveu Claude Roumain et cela s’est traduit dans son roman fleuve « Gouverneurs de la Rosée ».
Ce roman est le plus connu mais pas le seul ouvrage de Jacques Roumain. A cela, s’ajoutent « Les Fantoches », « La Montagne ensorcelée ». Des textes poétiques, tels « Poèmes de l’époque indigéniste », « Chanson du prisonnier pour son petit garçon », « Bois d’ébène » ainsi que des Essais, dont « A propos de la campagne antisuperstitieuse », ont été publiés par l’auteur.
Philosophe et Sociologue de formation, Claude Roumain a tenu à signaler que le premier acte public de Jacques Roumain est une lettre écrite en 1925 à Joseph Jolibois Fils, à travers laquelle le jeune Roumain, âgé de 18 ans, manifesta sa volonté de participer à la lutte contre l’occupation américaine d’Haïti.
En 1927, Jacques Roumain abandonna son université en Suisse et rentra en Haïti pour lutter contre l’occupant. Par cet acte, Claude Roumain voit en son oncle « un nationaliste engagé, convaincu, combattant ».
Le communisme, qui germe en lui, ne l’empêche pas d’être ouvert à tous les secteurs politiques. Pour préparer la visite en Haïti de son ami Nicolas Guillén, Jacques Roumain avait invité les représentants de toutes les couches sociales et de toutes les tendances politiques. Même le docteur François Duvalier était invité en la circonstance, soulignent les panélistes.
Grand Amateur de Boxe, Jacques Roumain fut champion à une compétition de boxe dans son université à Zurich.
Pour corroborer ses arguments, Claude Roumain a lu certaines citations tirées d’un recueil d’œuvres complètes de Jacques Roumain, publié par Léon-François Hoffmann, spécialiste de la littérature et de la culture d’Haïti.
« Aujourd’hui, nous constatons avec tristesse la disparition du militantisme politique au profit de l’individualisme. Le sens de notre engagement politique nous échappe », constate avec amertume Claude Roumain, homme politique et membre fondateur de l’Alliance Démocratique (ALYANS) qui regroupe le parti Konvansyon Inite Demokratik (KID) et Génération 2004.
Claude Roumain, qui est également un héritier politique de Jacques Roumain, croit nécessaire de réfléchir aujourd’hui sur le vrai sens du combat collectif à engager pour la construction d’une nouvelle Haïti, d’une Haïti où il fait bon vivre.
Le cinéaste et économiste Arnold Antonin, modérateur à ce panel, regrette que la lecture du roman « Gouverneurs de la Rosée » ne trouve pas l’attention des jeunes Haïtiens. Selon Arnold Antonin, les jeunes de nos jours sont beaucoup plus intéressés à lire Racine, Corneille ou la Sainte Bible.
L’Historien Michel Hector, l’écrivain Lyonel Trouillot et le Philosophe et homme politique Claude Roumain étaient les principaux intervenants à ce panel qui a attiré très peu de monde, en raison des intempéries qui s’abattent sur Haïti depuis plusieurs jours.
Le Forum Libre du jeudi 22 mars 2007 permet à plus d’un de découvrir et de redécouvrir en l’auteur de « Gouverneurs de la Rosée », un vrai rassembleur.
Fondateur du Parti Communiste Haïtien en 1934 dont il fut le Secrétaire général, Jacques Roumain déclara qu’il est communiste et qu’aucune puissance au monde ne peut l’enlever ce droit.
Né le 4 juin 1907, Jacques Roumain, est décédé en 1944 à l’âge de 37 ans.








jeudi 14 mai 2009

Chronologie


1697

Le drapeau français flotta sur la colonie française de Saint-Domingue durant plus d'un siècle jusqu'en février 1803. Le leader Noir, précurseur de l'indépendance, Toussaint Louverture, adopta en 1798 le tricolore français. En janvier 1801 il sera nommé gouverneur et dirigera l'île toute entière, puis par la constitution du 8 juillet 1801, devint Gouverneur à vie. En juin 1802, Toussaint Louverture fut fait prisonnier par Napoléon Bonaparte et déporté en France où il mourut.










Constitutionnalité

Les couleurs nationales sont: le bleu et le rouge. Constitutions 1987;Titre I, Chapitre 1
L'emblème de la Nation haïtienne est le Drapeau qui répond à la description suivante:
a) Deux (2) bandes d'étoffe d'égales dimensions: l'une bleue en haut, l'autre rouge en bas, placées horizontalement;
b) Au centre, sur un carré d'étoffe blanche, sont disposées les Armes de la République;
c) Les Armes de la République sont: Le Palmier surmonté du Bonnet de la Liberté et, ombrageant des ses Palmes, un Trophée d'Armes avec la légende: L'Union fait la Force.
La devise nationale est: Liberté - Égalité - Fraternité.

mercredi 13 mai 2009

Histoire du Drapeau Haitien



Drapeau National d'Haïti
Historique
Le drapeau d'Haïti est rouge et bleu organisé en deux bandes horizontales. Créé en 1803, il a été adopté dès 1820 et officialisé en 1843.
Il avait été remplacé par un drapeau rouge et noir sous la dictature des Duvalier de 1964 à 1986. Dix jour après le renversement de Jean-Claude Duvalier (février 1986), il a été réhabilité officiellement et confirmé par la constitution de 1987.
Les armoiries de la République sont : Le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et, ombrageant de ses palmes, un trophée d'armes avec comme légende: « L'Union fait la Force ».
Au cours d'un combat qui eut lieu en Plaine du Cul-de-Sac, entre une troupe française et la treizième demi-brigade coloniale, celle-ci perdit son drapeau qui était le tricolore bleu, blanc et rouge de la France. Les Français après s'en être emparés firent ressortir dans un texte imprimé qu'il n'était pas vrai que les indigènes eussent l'idée de l'indépendance puisqu'ils avaient conservé l'emblème de la nation française.
Alexandre Pétion qui commandait cette troisième brigade fit aussitôt, de son côté, rapport de cette interprétation à son chef, le général Dessalines, et celui-ci saisit cette occasion pour donner à ses troupes un nouveau signe de ralliement.
On était en février 1803 et le général en chef des indigènes tenait son Quartier général à la Petite-Rivière-de-l'Artibonite. Le geste suivant promptement l'idée, il arrachait du tricolore français la couleur blanche et rapprocha le rouge du bleu: le bicolore (bleu et rouge) qui serait désormais le Drapeau des Indépendantistes était créé.(...) il réunit les principaux chefs des corps d'armée en un congrès qui eut lieu au Bourg de l'Arcahaie le 18 mai 1803. Tous les généraux ayant approuvé la décision du Général en Chef, ce dernier se rendit sur la Place d'Armes du bourg et présenta solennellement aux régiments formés en carré le nouvel emblème.
Le haut commandement français n'apprit cet événement que par l'Amiral Latouche Tréville qui, naviguant entre Port-au-Prince et l'Arcahaie, avait capturé, le lendemain 19 mai, une barge indigène portant un drapeau bleu et rouge. L'amiral français en fit immédiatement rapport en faisant remarquer qu sur le drapeau indigène étaient écrits les mots: «Liberté ou la Mort».
Après la mort de Dessalines, le 17 octobre 1806, le général Pétion, chef de l'Ouest et du Sud du Pays, modifia le drapeau en plaçant horizontalement le bleu et le rouge. Dans le même temps, le général Henry Christophe (1811-1820) qui gouvernait le Nord, le Nord-Ouest (en partie) et l'Artibonite adoptait le drapeau noir et rouge.
À la mort de Christophe, le général Jean-Pierre Boyer qui avait succédé en 1818 à Alexandre Pétion réunit, sous le signe du drapeau bleu et rouge, le Nord au reste du Pays.
Quand aux armes de la République, bien qu'adoptées par le Président Pétion, elles ne commencèrent à figurer sur le drapeau haïtien qu'après le vote de la Constitution de 1843 qui prescrivit en son article 192: " Les couleurs nationales sont le bleu et le rouge placés horizontalement. Les armes de la République sont le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et orné d'un trophée d'armes avec la légende « L'Union Fait la Force » ".

lundi 9 mars 2009

Changer Haiti


Je suis Saint Juste Jean Senel,il faut creér un blog pour proposer des solutions pour changer ce pays qui s'appelle haiti.Ce site est disponible a tous les haitiens qui veulent combatre pour changer le pays.